Wiki Codex des séparatistes
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Description physique[]

Un mort-vivant relativement bien conservé. Il possède encore sa mâchoire d'origine ainsi qu'un certaine quantité de chair. Ses cheveux sont d'un noir profond et son regard brille d'une intelligence froide.

Personnalité[]

Pragmatique scientifique.

Homme de science, ses décisions sont dictées par une logique froide, et il n'hésite pas à sacrifier des vies s'il juge cela bénéfique. Il peut donner une impression de cruauté, malgré tout il n'hésitera pas à partir sauver des vies, tant que cette action n'apportera pas un avantage à ses ennemis.

Il se sent supérieur aux autres et le montre par un certain snobisme. Il est souvent vieux jeux et un peu raciste.

Depuis la campagne de Pandarie, il a compris que sa vengeance contre le fléau et le Roi Liche ne serait total que s'il parvenait à (re)vivre malgré sa malédiction. Il s’efforce donc à être un "bon (mort-)vivant", buvant, mangeant et festoyant.

Histoire[]

L'Enfance[]

William est le troisième fils de la famille Solliden, grand propriétaire terrien des clairières de Tirisfal. Il a passé son enfance au manoir familial. La première invasion de la horde arriva à ses cinq ans. Au fil des années qui suivirent, il vit partir son père, ses frères, ses cousins. Il grandit entouré de sa mère et de ses sœurs, dans une maison en constant deuil.

Pour fuir ce monde de guerre et de mort, il se plongea dans les livres de la bibliothèque familiale. Il dévora quantité de romans, d'histoire d'explorateurs, ainsi que des livres de science, d'histoire et de magie. Une de ses sagas préférées fut une série de romans illustrés sur deux mages aventuriers : Alcibiade et Horous.

Cette saga ne fit qu'amplifier sa passion pour les arts arcaniques, et c'est à 11 ans qu'il parvint, avec l'aide de son instructeur, à convaincre sa mère de le laisser partir pour l'internat de l'école de magie de Lordaeron.

C'est dans cet internat qu'il passa les plus belles années de son enfance. Il vécu entouré d'autres adolescents de son âge, partageant la même passion. Ils avaient tous comme lui perdu des membres de leurs familles dans la guerre. Tous ensemble, ils se comprenaient et se soutenaient.

La vie à l'internat était rythmée par l'arrivée des lettres des familles, souvent annonciatrice de mauvaises nouvelles. Plus le temps passa, plus les familles se réduisirent, et plus les lettres se firent rares. L'internat devint pour certain un orphelinat.

Les Études[]

William fut un élève excellent, et rapidement ses professeurs l'encouragèrent à partir à Dalaran, où son potentiel pourrait être pleinement exploité. Dans un premier temps il refusa, ne voulant pas abandonner ses amis et sa mère qu'il voyait durant les vacances.

Mais durant l’hiver de ses 17 ans, la mère de William, dépressive au dernier degré dans sa grande maison vide, ingurgita des champignons vénéneux et mourut. Pour William, ce fut la mort de trop. Il ne pouvait plus rester à Lordaeron, il lui fallait partir loin, et oublier cette vie. Oublier son chagrin. Quelques semaines plus tard, William fermait sa valise et disait un adieu définitif à ses camarades d'internat. Il partit en carriole pour Dalaran, et il ne révérait plus jamais Lordaeron de son vivant.

Grâce à l'argent de l'héritage, il se paya une petite maison en bordure de Dalaran. N'ayant plus de famille, il se plongea à corps perdu dans ses études, comme certains plongent dans l'alcool. C'est à cette époque qu'il découvrit la branche des arts démoniaques, qui devint rapidement son domaine de prédilection.

Durant les jours de repos, William festoyait avec les autres étudiants de Dalaran. Les fêtes étudiantes étaient absolument fantastiques : une véritable d'ébauche d'alcool et de magie. Bien sur, il y eu quelques accidents. Lors d'une soirée mémorable, William et 4 autres étudiants en démonologie firent un rituel afin d'invoquer une dizaine de succubes à l'étage de l'Abracadabar. Le but avoué étant de "pimenter" une orgie étudiante. Deux des cinq étudiants furent tués et les dégâts matériels furent immenses. Le lendemain le conseil de Dalaran promulguait en urgence une loi très stricte pour limiter les invocations en zone urbaine.

La Mort[]

A 25 ans, William fut réquisitionné pour servir les armées de Lordaeron, et défendre la race des hommes contre le fléau mort-vivant. La guerre l'avait finalement rattrapé. Il combattit vaillamment contre les armée de Kel-Thuzad, mais il tomba lors d'une bataille prés d'Andorhal, et finit dans une fausse commune, anonyme, suivant les traces de son père et de ses frères.

La Résurrection[]

Au fond d'un caveau, un zombi parmi tan d'autre s'éveilla. Il n'avait pas de nom, pas de but. Juste une existence. A son réveil, un fossoyeur réprouvé lui expliqua succinctement la situation : il avait été réanimé par la malédiction du fléau, comme beaucoup d'autres, mais la banshee Sylvanas leur avait rendu leur liberté.

Le fossoyeur lui demanda ensuite son nom. Le zombi réfléchit, et se rendit compte qu'il avait des souvenirs. Les souvenirs d'un certain William Solliden, démoniste de l'armée de Lordaeron. Mais ces souvenirs étaient ceux d'un étranger. Il n'était plus William. Le zombi donna donc le second nom qui lui vint à l'esprit : Horous. Il ne savait plus d'où provenait ce nom, et cela n'avait pas d'importance. Le fossoyeur pris note sans poser plus de question.

La Haine[]

Les premières années du professeur Horous furent dominé par la haine envers le fléau créé par la Légion. Comme beaucoup de réprouvés, son but dans la non-vie était de se venger de celui qui les avait condamnés à cette malédiction : le Roi-Liche. Dans ce but il passa plusieurs années à pratiquer son art, s’entraînant jour et nuit. Si William était tombé au combat, c'est qu'il était faible. Horous ne ferait pas la même erreur.

Toute l’existence d'Horous était focalisé sur cet unique but : vaincre Arthas le Roi Liche. Et le grand jour arriva : les troupes de la horde et de l'alliance se jetèrent à l'assaut du Norfendre, et Arthas fut vaincu. Horous regretta de n'avoir pas pu participer lui même en combat final : il combattait les mort-vivants ailleurs au moment de la chute d'Arthas. Mais le résultat était la : lui et les autres réprouvés étaient vengés.

La joie d'Horous et ses compatriotes fut tout aussi immense qu’éphémère. Après l'hystérie de la victoire, Horous ressentit un grand vide : il avait toujours son existence maudite, mais il n'avait plus de but.

Le Vide[]

Les années qui suivirent furent terrible pour Horous. Son existence n'avait plus de sens. Sa non-vie n'avait jamais si bien porté son nom : il passait des jours entiers assis, sans rien dire ni rien faire, juste à attendre.

Lors des événements du cataclysme, il se porta tout de suite volontaire pour partir combattre la secte du crépuscule, mais pas par un élan de patriotisme ou d'humanité, juste pour tromper l'ennui de sa condition. Il ne se l'avoua jamais à lui même mais il espérait secrètement mourir au combat, et mettre fin à son existence. Malheureusement (ou heureusement), son entraînement avait porté ses fruits, et il survécus à cette crise.

La Vie[]

Quelques temps plus tard, le chef de guerre Garrosh Hurlenfer appela les héros de la horde à partir à la conquête d'une nouvelle terre : la Pandarie. Comme pour les événements du cataclysme, Horous se porta tout de suite volontaire.

C'est ainsi que Horous fit une rencontre qui allait changer sa non-vie : Lili et Chen Brune d'Orage, ainsi que le reste du peuple pandaren. Ce peuple n'était pas autant effrayé que curieux de l'apparence des réprouvés. Partout où Horous passait on lui demandait son histoire, le plus souvent autour d'un verre. La dernière foi que Horous avait eu ce genre de rapport, il s'appelait encore William.

Le déclic eut lieu à Fleur de l'Aurore : à son arrivé, les enfants du village le fuyaient et le regardaient de loin. Au bout d'un moment, il fut surpris de voir une fillette l’approcher et lui demander de retrouver des enfants disparus. L'affaire n'était pas très compliquée : une simple histoire d’enlèvement par une magicienne locale. Horous n'eut aucune difficulté à la vaincre et à sauver les enfants. A son retour, les enfants du village l'entouraient et l'acclamaient. Pour la première foi de sa non-vie, Horous se senti aimé et fier.

Il se lia d'amitié avec divers pandarens, en particulier avec Lili et Chen, qui lui ré-apprirent le plaisir de vivre. Il passa de nombreux mois à Micolline, retrouvant sa si lointaine vie à la ferme. La bas il apprit les arts de la cuisines, cherchant sans cesse des mélanges d’épices et des boissons capablent de faire frémir sa langue engourdie de mort-vivant. Il retrouva une partie de son sens du goût, et devint un excellent cuisinier (pour réprouvés, les autres peuples avec un sens du goût normal trouvent sa nourriture infecte).

Horous avait finalement trouvé la paix intérieur, ainsi que la plus belle des vengeances : il était parvenu à vivre malgré la malédiction du fléau.

La révolution[]

La horde de Garrosh débarqua de nouveau en Pandarie, et Horous se rendit rapidement compte que Garrosh ne souhaitait que piller ce continent, quitte à le mettre à feu et à sang. Horous ne pouvait pas laisser faire cela, et il rejoignit rapidement la révolte sombrelance, trahissant son chef de guerre. Il allait se battre, mais pas pour la vengeance, ni par ennui. Il allait se battre car sa nouvelle vie valait la peine d'être défendue.

La révolution fut victorieuse, et Horous rejoignit la Ligue des séparatistes peu de temps après, pour défendre Azeroth des dirigeants despotiques à la Garrosh.

La Légion[]

Aujourd'hui, Horous à quitter la Pandarie pour les îles-brisées, théâtre de la nouvelle invasion de la Légion ardente. Il vit à nouveau dans la cité magique de Dalaran, et remercie les Dieux que le patron de l'Abracadabar ne fassent pas le lien entre le démoniste réprouvé Horous et l'étudiant William Solliden.

Tenue[]

Il porte un costume noir et élégant, taillé sur mesure par et pour lui même. Il porte à son œil droit le monocle Âmoeil. Au doigt, il porte une bague ornée d'une grosse pierre noire. Les démonistes reconnaîtront dans cette gemme une pierre d'âme.

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